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Cinesnap repart sur des bases saines
Aprés une déclaration de cessation de paiement il y a 6 mois, le loueur de DVD online Cinesnap renforce ses positions et capitalise sur sa base d'abonnés et son catalogue produit.   (22/03/2006)

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(Lire les précisions de Christophe Dalla Riva et Jean-Marc Merazian, fondateurs de DM Intertainment, société éditrice de Cinesnap) Le 2 septembre 2005, Cinesnap, service de location de DVD sur Internet, se déclarait en cessation de paiement. Le 27 septembre, le redressement était prononcé et la marque recapitalisée par son actionnaire majoritaire, l'association de Business Angels Les Chevaliers d'Entreprise. La société DM Intertainment, éditrice du service Cinesnap, n'avait alors que quelques mois pour convaincre. Le redémarrage du service est intervenu à la mi-octobre 2005. Entre-temps, les abonnés sont restés sans nouvelles, Cinesnap ne pouvant communiquer sur sa situation avant le jugement du tribunal de commerce qui est intervenu en octobre 2005.

A l'origine de ces procédures, une friction entre les actionnaires minoritaires, en la personne des deux fondateurs de Cinesnap Jean-Marc Merazian et Christophe Dalla-Riva, et les actionnaires majoritaires. Celle-ci a en effet conduit les gérants de l'époque à refuser d'honorer les engagements financiers de la société contractées à l'égard de La Poste. L'établissement public postal bloqua donc tous les transferts de plis et paralysa de fait l'activité du loueur de DVD en ligne.

Au lendemain de cette crise, l'objectif premier de la nouvelle équipe dirigeante fut de rassurer les abonnés. Elle a donc mis en place de nouvelles formules attractives et proposée des dédommagements négociés au cas par cas aux clients lésés. Si la base d'abonnés a nécessairement fondu, Cinesnap insiste aujourd'hui sur le fait que cette décrue est d'autant plus importante, que quelques mois avant sa mise en cessation de paiement, le loueur de vidéos en ligne avait artificiellement gonflé sa base d'abonnés en proposant une offre d'essai de 1 euro par mois. De même, le partenariat conclu entre Cinesnap et AlloCine.fr n'a pas été reconduit à l'initiative de Cinesnap qui a estimé les conditions de renouvellement peu favorables. C'est aujourd'hui Glowria qui a repris le flambeau auprès d'Allocine.fr.

Le loueur de DVD s'est fixé pour axe de développement à court terme d'étoffer son catalogue, qui compte actuellement 8.000 titres disponibles, avec un point fort, les mangas japonais. Les catégories visées sont les DVD musicaux et de concert, qui exigent des négociations serrées avec les éditeurs par crainte du piratage des oeuvres, ainsi que les DVD de voyages. Cinesnap table désormais sur un développement maîtrisé qui passe par une fidélisation de ses abonnés sur le long terme. Xavier Lescat, gérant de l'entité depuis le redressement, précise d'ailleurs que "le turn-over constaté actuellement est de 2,5 %", ce qu'il qualifie de "très faible". La plate-forme logistique de traitement des commandes n'est pas étrangère à ce succès puisque Cinesnap a été contacté récemment pour un éventuel transfert de technologie à destination d'une entreprise anglaise.

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 Cinesnap
Pour accompagner le redressement de la société, une campagne de communication online, ciblée et à destination des cinéphiles est prévue dans le courant du second trimestre. Pour l'heure, une campagne de référencement par achat de mots-clefs commence à se mettre en place petit à petit. L'objectif étant de jouer sur le bouche à oreille.
 
 
Guillaume DEVAUX, JDN Sommaire e-Commerce
 
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